THÈME SPÉCIAL: LA BIBLE (Son caractère unique et son inspiration)

 

Bien que l’affirmation “la Bible est unique et inspirée” soit présuppositionnelle, comme l’es tout le savoir humain, cela ne signifie pas qu’elle n’est soutenue par aucune évidence crédible. À ce stade, nous allons examiner quelques éléments d’évidence:

 

A.  La Bible contient des prédictions très précises (historiques, et non typologiques [ex. Osée 11: 1] ou apocalyptiques [ex. Zacharie 9]) sur les événements  futurs, non pas dans des formulations vagues, mais avec des précisions spéci- 

     fiques et  souvent choquantes. En voici deux bons exemples:

     1.  La Galilée avait été prédite pour être la contrée du déroulement du ministère de Jésus, cfr Esaïe 9:1. Cela était très inattendu par la communauté Juive de Judée, car la Galilée n’était pas considérée être très casher (orthodoxes /

          authentique) en raison de son éloignement physique du Temple. Pourtant, c’est bien dans cette region que s’est déroulée la plus grande partie du ministère de Jésus.

 

     2.  Le lieu de naissance de Jésus est spécifiquement consigné dans Michée 5:2. Bethléem était un tout petit village dont la seule gloire était que la famille d’Isaï y vivait. Pourtant, 750 ans avant la naissance de Jésus, ce lieu avait

          été spécifiquement identifié dans la Bible comme lieu de naissance du Messie. Même les érudits rabbiniques de la cour d’Hérode le savaient (Matthieu 2: 4-6). Certains peuvent douter de la date du 8ème siècle pour Esaïe et

          Michée, mais,  même  en considérant la Septante (qui est la traduction Grecque des Ecritures Hébraïques, et dont la composition été entamée vers 250-200 av. J.-C.), ces prophéties auraient été faites, au strict minimum, plus

          de 200 ans avant leur réalisation.

 

B.  Une autre évidence est celle qui se rapporte à la discipline scientifique moderne de l’archéologie. Ces dernières décennies ont vu une énorme quantité de découvertes archéologiques. À ma connaissance, aucune découverte n’a   

     eu à réfuter la précision historique de la Bible (Nelson Glueck, Rivers in the Desert, p. 31, “Aucune découverte archéologique n’a jamais contredit ou controversé les affirmations historiques des Écritures”), bien au contraire.   

     L’archéologie a facilité davantage la confiance dans l’historicité de la Bible.

     1.  Un exemple est l’usage des noms Mésopotamiens sur les Tablettes Nuzi et Mari du 2è millénnaire av. J.-C., lesquels noms apparaissent aussi dans le livre de Genèse. Il ne s’agit pas de mêmes gens, mais de mêmes noms.

          Les noms sont caractéristiques des temps (époques) et des lieux particuliers. Les noms “Térach” et “Nachor” par exemple sont communs au récit biblique et à ces anciennes tablettes.

     2.  L’existence d’une civilisation Hittite en Asie Mineure est un autre exemple. Pendant de nombreuses années (19ème siècle) l’histoire séculaire n’avait pas de références de cette culture hautement développée et stable.   

          Cependant, Genèse 10 et les livres historiques de la Bible mentionnent plusieurs fois ces peuples (2 Rois 7: 6,7; 2 Chron. 1:17.). L’archéologie a depuis confirmé, non seulement leur existence, mais aussi leur longévité et leur   

          puissance (par ex. En 1950, les archéologues ont trouvé une bibliothèque royale de 2000 tablettes cunéiformes mentionnant une nation appelée à la fois Anatolie et Hittite).

     3.  L’existence de Belschatsar, le dernier roi de Babylone (Daniel 5), avait souvent été refutée. L’histoire séculaire disposait de dix listes de rois Babyloniens récupérées dans des documents Babyloniens, mais aucune de ces listes    

          ne contient le nom Belschatsar. Avec les découvertes archéologiques ultérieures, il  devint évident que Belshazzar était co-régent et autorité pendant cette période de temps. Son père, Nabonide, dont la mère était la grande

          prêtresse de la déesse de la lune, Tsin, était devenu tellement impliqué dans le culte de Tsin (Nana) qu’il déménagea pour Tema (Arabie), sa ville sainte, alors qu’il était engagé dans une campagne militaire de dix ans contre

          l’Egypte. Pendant son absence, il laissa son fils, Belshazzar, régner à sa place dans la ville de Babylone.

 

C.  Une autre évidence de la nature surnaturelle de la Bible est la cohérence de son message. Cela ne veut pas dire que la Bible ne contient pas de matières paradoxales, mais, néanmoins, elle ne se contredit pas.  Cela est étonnant,  

     si l’on considère qu’elle a été écrite sur une période s’étendant sur environ 1600/1400 ans (en rapport avec la date de l’Exode, à savoir 1495, 1290 av. J.-C.) par des auteurs issus de  contextes éducatifs et culturels radicalement

     différents de ceux de Mésopotamie et d’Egypte. Elle est composée de différents genres littéraires et est écrite en trois langues distinctes (Hébreu, Araméen et Grec Koinè). Cependant, même avec toute cette variété, elle présente  

     un message unifié.

 

D.  Enfin, l’une des preuves les plus merveilleuses de l’inspiration unique de la Bible est sa capacité à changer moralement et de façon permanente des  hommes et des femmes de différentes cultures, différents niveaux d’éducation,    

     et différents niveaux socio-économiques à travers l’histoire. En effet, partout où la Bible a tout simplement été lue, des changements radicaux et permanents de styles de vie ont eu lieu. La Bible est son propre meilleur apologiste.

 

E.  Voir trois des sermons du Dr. Utley sur ce sujet sur www.freebiblecommentary.org dans le premier paragraphe de la page d’accueil

 

 

 

 

 

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