THÈME SPÉCIAL: L’ÉVANGILE

L’évangile de Marc est probablement le premier évangile écrit; si oui, c’est le premier usage du terme “euangelion” (cfr. Marc 1:14,15; 8:35; 10:29; 13:10; 14:9) par un auteur de l’Evangile (son usage par Paul dans Gal. 2:2 et

1 Thes. 2:9 serait chronologiquement antérieur). Il est intéressant de noter que Jean ne l’a pas usité dans sa forme nominale, et c’est pareil dans les livres de Hébreux et Jacques. Il signifie littéralement “la bonne nouvelle” ou

“le bon message.” Cela reflète de toute évidence Esaïe 61:1 et, éventuellement, 40:9 et 52:7 (voir la version de Septante). Sa forme grammaticale peut être comprise comme:

1. le message donné par Jésus

2. le message à propos de Jésus

Le “Dictionary of Jesus and the Gospels,” publié par IVP, dit que “Le génitif (“de”) est probablement à la fois subjectif et objectif: Jésus proclame l’évangile, et l’évangile proclame son histoire” (p 285).

Le Commentaire Biblique de Jérôme dit que “l’ussage du terme “évangile” par Marc est semblable à celle de Paul, où il peut signifier soit l’acte de proclaimer, soit le contenu de ce qui est proclamé.”

Le terme “évangile” comporte plusieurs aspects:

1. la mauvaise nouvelle initiale du péché et de la rébellion de l’homme

2. les provisions gracieuses de Dieu pour traiter/résoudre le problème du péché humain (par la mort du Christ)

3. l’invitation ouverte à quiconque et/ou à tous pour accepter la provision de Dieu par la repentance et la foi

Pour une bonne liste des sujets théologiques prêchés par les premiers Apôtres, voir Thème Spécial: Le Kérygme de l’Église Primitive.

Cette bonne nouvelle à propos de Jésus implique trois aspects:

1. C’est une personne à accueillir (à savoir, Jésus).

2. Ce sont les vérités concernant ladite personne qu’il faut croire (à savoir, le Nouveau Testament).

3. C’est une vie qui imite celle de ladite personne (à savoir une vie Chrétienne).

Si l’un de ces trois aspects est déprécié [fait défaut], l’Évangile est endommagé!