THÈME SPÉCIAL: L’ITINÉRAIRE/LA ROUTE DE L’EXODE (incertaine)

 

A.  Il y a incertitude de la localisation de:

      1.  des villes Egyptiennes

      2.  cours d’eau

      3.  premiers sites de campements des Hébreux

 

B.  Le terme “mer Rouge” est littéralement “Yam Souf,” qui:

      1.  peut signifier “mer de mauvaises herbes” ou  “mer de roseaux.” Il peut référer à l’eau salée, Jonas 2:5; 1 Rois 9:26 ou à l’eau douce, Exode 2:3; Esaïe 19:6. La traduction “Mer Rouge” est apparue pour la première fois dans

           la version de Septante, puis suivie par la Vulgate et la version Anglaise de King James.

      2.  référait à la “mer au sud” ou “mer à l’extrémité/au bout (de la terre).” Il pourrait bien référer aux actuels Mer Rouge moderne, Océan Indien, ou Golfe Persique.

      3.  avait plusieurs usages dans l’Ancien Testament (cfr. Nombres 33:8,10).

 

C.  Il y a trois voies possibles impliquant trois différents cours d’eau:

      1.  une route du nord - le long de la côte Méditerranéenne, suivant la route commerciale connue comme “le chemin des Philistins.” Cela aurait été le plus court chemin vers la Terre Promise. Le cours d’eau qu’ils auraient ren-

           contré aurait été l’une des zones marécageuses peu profondes, appelée: Lac Sirbonis ou lac Menzalch. Cependant, il faut prendre en compte Exode 13:17, qui semble nier cette option. De même la présence de forteresses

           Egyptiennes le long de cette route milite contre cette option.

      2.  Une voie médiane - cela impliquerait les lacs du centre appelés:

            a.  “Le Lac Amer”

            b.  “Le Lac Baala”

            c.  “Le Lac Timsah”

           Ceci serait également suivre une route des caravanes à travers le désert de Shur.

      3.  Une route du sud – ceci impliquerait le grand cours d’eau salée que nous appelons aujourd’hui la Mer Rouge. Il y avait aussi une route des caravanes qui partait de cette region pour déboucher sur “la Route du Roi” (la route   

           de la Transjordanie vers Damas) à Etsjon-Guéber.

            a.  Ce qui militerait contre cette option serait l’absence de roseaux dans ce cours d’eau

            b.  Ce qui soutiendrait cette option serait que 1 Rois 9:26 dit qu’Etsjon-Guéber est sur les bords de la Yam-Suph (Mer Rouge); ce qui correspondrait au Golfe d’Aqaba (cfr. 1 Rois 9:26) ou à une partie de la Mer Rouge (cfr.

                 Nombres 21:4; Deut 27; Juges 11:16; Jér 49:12).

      4.  Nombres 33 montre clairement ce problème. Dans Nombres 33:8a ils “passèrent au milieu de la mer,” puis au v. 10 ils “campèrent près de la “Mer Rouge,” ce qui devrait être un différent  cours d’eau.

      5.  Quel que soit le cours d’eau  qui fut franchi, ce fut un miracle de Dieu. Israël fut pourvu en armes avec les armes des soldats Égyptiens morts qui flottaient à leur côté sur le cours d’eau, encore un autre miracle, Exode 14:30;   

            15: 4-5.

      6.  En considérant d’autres littératures, il est possible que “la Yam Suph” ait été le mystérieux cours d’eau, inconnu, au sud. Dans certains ouvrages (p. ex. Hérodote 1.180), locéan Indien ou la baie de Bengeli sont appelés “Yam  

           Suph.” “Suph" pourrait dériver de la racine d’un terme Hébreu qui signifie “fin” et pourrait référer à l’extrémité de l’océan connu. Voir Bernard F. Batts dans “Red Sea or Reed Sea? What Does Yum Suph Mean?”; Approaches

           to the Bible, vol. 1, pp. 291-304.