THÈME SPÉCIAL: LE SERPENT (GENÈSE 3)
A. Le terme “serpent” est une traduction du terme ‘‘Nachash’’ (BDB 638, KB 690 I). Il a plusieurs etymologies possibles:
1. Radical de ‘‘Kal’’ - “siffler” (cfr. Jér. 46:22)
2. Radical de ‘‘Piel’’- “chuchoter” comme dans la sorcellerie ou la divination (cfr. Lév. 19:26; Deut. 18:10; 2 Rois 21:6)
3. Du chap. 4:22 -“briller” probalement lié au terme “bronze” (BDB 638, KB 690 II)
4. D’une racine Arabe -“ramper” (BDB 267, KB 267 I, cfr. Deut. 32:24)
B. La présence de l’article défini montre qu’il s’agissait d’un seul serpent ou une seule entité personifiée.
C. La littéralité du serpent est soutenue par les raisons ci-après:
1. Le fait que de tous les animaux des champs que Dieu avait créés, c’est le seul à être cité.
2. Sa punition comme un animal littéral au chap. 3:14.
3. Le fait qu’il est spécifiquement fait allusion à lui dans le Nouveau Testament, cfr. 2 Cor. 11:3 et 1 Tim. 2:13-14.
D. Le serpent était/est spécifiquement identifié à Satan dans/par:
1. Le livre inter-testamentaire de “Sagesse,” 2:23-24. “Car Dieu a créé l’homme pour être immortel; …néanmoins, par l’envie du Diable la mort est venue dans le monde.”
2. Irénée (environ 130-202 ap. J.-C.)
3. Apocalypse 12:9; 20:2
4. Cette identification est absente de l’Ancien Testament même parce qu’on y rélève pas les implications/conséquences de Genèse 3 tel que Paul l’a fait. Elle n’est ni mentionnée ni interprétée dans aucun autre livre de l’Ancien
Testament.
E. Pourquoi Satan n’est-il pas spécifiquement nommé? Parce que le texte (Genès 3) met l’accent sur la responsabilité de l’homme, et non sur la tentation surnaturelle. C’est le cas dans Romains 1-3 où l’état de péché de l’homme est
présenté et 4-8 où ses effets sont notés, sans que Satan n’y soit jamais mentionné.
F. Il y a une réelle possibilité que le serpent de Genèse 3 puisse représenter le monstre du chaos de mythes Sumérien et/ou Babylonien (voir Thème Spécial: Le Léviathan). Cette imagerie est usitée dans la Bible (cfr. Job 26:13; 41:
1-34; Ps. 74:14; Esaïe 27:1; Amos 9:3), mais sans la réalité de sa mythologie Païenne (voir G. B. Caird, “The Language and Imagery of the Bible,” chapitre 13, “The Language of Myth,” pp. 219-242).
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